Nous sous-estimons tellement la détermination des KGBistes au pouvoir à Moscou à prendre leur revanche sur l’Occident que nous refusons de voir qu’ils nous attaquent sur notre flanc sud. En Occident, les politiques, les services de renseignement et les diplomates, par indifférence, incompétence, corruption et/ou intoxication, n’ont pas vu, ou n'ont pas voulu voir, que depuis 20 ans, ces vieux soldats de la guerre froide préparaient une confrontation contre nous. Pour Poutine, c’est une question de survie de son régime et de l’empire russe. Les Ukrainiens nous ont donné un an et demi de plus pour nous préparer, et qu'en avons-nous fait ? Soyons francs : quasiment rien. Pire, confrontés aux résultats de leur inaction engendrant leur impuissance, les élites occidentales commencent à se défausser en accusant leur population d’« être fatiguée par la guerre » alors que ce sont les Ukrainiens qui la font.
Invité au Forum de Karpacz (qui est le grand raout d'Europe centrale, rassemblant plus de 5000 universitaires, décideurs économiques et politiques) pour intervenir sur l’influence russe, j’ai eu l’occasion, lors d’un dîner en petit comité, de participer à un échange avec un ancien ministre allemand des affaires étrangères. Ce dernier expliquait à la tablée que la solution à tous nos problèmes en général, et de défense continentale face à la Russie en particulier, était la mise en place de nouvelles structures européennes. Je me suis alors permis de lui rappeler l’urgence de la situation, car le temps de mise en place et d'effectivité de telles structures serait d'au moins 5 ans. Et surtout que la stratégie de l’État allemand de contrôle des instances européennes afin qu’elles servent ses politiques mercantilistes et énergétiques, notamment via les fondations de la CDU, du SPD et des Verts et leur galaxie d’ONG, me laissait craindre le pire. Nous avons beau avoir créé une superstructure telle que l’UE, cela n’a pas empêché l’Allemagne, contre une majorité écrasante de pays membres, d’ouvrir les frontières lors de la crise syrienne, afin, notamment, de répondre à la pénurie de main-d'œuvre qui mettait en péril sa croissance industrielle. De même, l’UE n’a pas empêché non plus l’Allemagne de construire, avec la Russie, les gazoducs Nord Stream I et II en infraction avec la législation européenne, les intérêts énergétiques de l’Europe et contre l’avis des pays scandinaves et de l’Est de l’UE. Et tout cela pour que son industrie bénéficie d’une énergie moins chère. L’Allemagne a aussi tout fait pour saboter, notamment via les règlements européens et ses fondations, l’électricité nucléaire française qui était le principal avantage concurrentiel de l'industrie française. Elle a aussi abandonné en rase campagne et au pire moment la France sur les programmes militaires d’avions et de chars du futur. Aussi maintenant que Berlin est confrontée à la faillite de ses politiques énergétiques et mercantilistes, s’enfonce dans un marasme économique, qu’est-ce qui nous garantit que Berlin, encore une fois, ne fera pas cavalier seul et brisera l’unité européenne sur le soutien à l’Ukraine pour sauver ses industriels pris à la gorge par le coût de l'énergie et une économie chinoise en berne ? Visiblement très excédé par mes propos, il me regarda droit dans les yeux et m’asséna avec un sourire sardonique : « Et la France, alors, elle se plante bien en Afrique ». Je lui ai répondu que c’était du « Whataboutism » assez bas de gamme. La conversation s’arrêta là. Mais d’autres conversations m’amenèrent à me rendre compte que l’échec actuel de la France en Afrique, au pire, contente nos partenaires européens qui y trouvent une certaine revanche à notre arrogance sur le sujet, aux mieux leur est complètement indifférent. Aucun ne comprend qu’une partie du conflit nous opposant à Moscou s’y joue.
Il est compréhensible que nos partenaires européens se méprennent. Si l’on regarde l’actualité africaine, l’on peut être impressionnés par ce mouvement souverainiste de jeunes africains se rebellant contre l’influence française. Les images des manifestations demandant à la France de « dégager » sont fortes et la propagande anti-française d’une bonne partie des médias d’états africains est assourdissante. Mais si l’on regarde les chiffres, on ne comprend pas bien comment ces populations pourraient être si politisées. Par exemple, au Niger, l’âge moyen est de 15 ans, et seulement 37% de la population est alphabétisée. Selon plusieurs journalistes qui ont enquêté sur le terrain, le groupe de mercenaires russes Wagner paie nombre de ces manifestants et propose des rémunérations aux journalistes locaux. Il faut aussi se rendre compte qu’au Sahel, la précarité est le lot quotidien de tous. Une inondation, un orage peut tout faire basculer. Dans ces conditions, la présence française est assez loin d’être la préoccupation principale de ces populations. Pourtant, dans une région où il existe de grandes tensions interethniques et une pauvreté importante, la France assurait un minimum de stabilité. Cela fait maintenant presque trois générations que la France a décolonisé et pourtant les dirigeants de ces pays n’ont cessé de montrer Paris du doigt comme responsable de tous leurs malheurs et échecs, et ce sont les jeunes des villes, les plus instruits, qui ont été les plus exposés à cette propagande via l’école et les médias. On les retrouve dans les manifestations et parfois même au pouvoir. Il est vrai aussi que les intérêts économiques français ont pu bien se développer dans leur pays, même si c’est très relatif puisque le Burkina, le Niger et le Mali représentent entre 0,1 et 0,2 % du commerce extérieur français. D’un autre côté, les Français qui accueillent en grand nombre des citoyens de ces pays ne comprennent pas une telle haine à leur égard. Aussi, une certaine lassitude au goût amer s’est développée entre Paris et ses anciennes colonies, tant les incompréhensions sont réciproques et les différences culturelles importantes entre des pays musulmans africains et une république laïque européenne leur donnant des leçons sur le genre et la démocratie. La Russie et l'Algérie ont profité de ces divisions pour déstabiliser ces pays, favoriser l’arrivée au pouvoir de militaires proches d’eux, exclure la France du Sahel et ainsi contrôler tous les principaux couloirs migratoires.
Peu d’observateurs le soulignent, mais dans les faits, l'Algérie, désormais, a plus d’influence sur son ancienne puissance coloniale que l’inverse. D’abord via sa grande diaspora en France, le contrôle de certains couloirs migratoires et le gaz. Or Alger a érigé une véritable haine d'État contre Paris qui est propagée dans ses écoles et médias. Dernièrement, Alger s’est même remise à jouer le couplet anti-France de son hymne national dans les cérémonies officielles : « Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l’avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra. Car nous avons décidé que l’Algérie vivra. Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! ». Après la réintroduction de ce couplet, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que Poutine « était un ami de l’humanité » lors du forum économique de Saint-Pétersbourg. Surtout, Alger est très active en Afrique francophone. Elle y mène une propagande intense contre la France, accusant les pays africains de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) voulant intervenir au Niger d'être des marionnettes de Paris qui pillent les Africains. Sa propagande anti-française via ses médias diffusés dans toute l'Afrique atteint actuellement des sommets. De plus, elle a depuis longtemps infiltré les groupes djihadistes qui sévissent au Sahel et déstabilisent toute la sous-région. Depuis début août, les tensions montent dans le Nord Mali frontalier de l’Algérie. La Coordination des Mouvements de l'Azawad (rebelle au pouvoir central malien) accuse le groupe Wagner et le pouvoir pro-russe malien de rompre les accords de cessez-le-feu. Maintenant que l’armée française est partie, un affrontement entre les rebelles et le pouvoir central permettrait aux mouvements djihadistes de revenir sur la scène et enflammer toute la région, ce qui pousserait encore plus de migrants à partir.
Alger et Moscou chauffent les populations à blanc, le but semble être que tous ces pays tombent comme des dominos. Et cela marche, le Burkina, le Niger et le Mali, sont désormais des régimes pro-russes, sans aucun doute. La méthode est toujours la même : des manifestations « spontanées » apparaissent et de jeunes militaires, souvent des gardes présidentielles, prennent le pouvoir à ceux qu’ils devaient protéger. Simple, peu cher et efficace. Le nom de leur gouvernement : Comité national pour le salut du peuple (Mali), Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Niger), Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (Burkina Faso) fleurent bon la guerre froide et les mouvements d’indépendance contrôlés par la Russie soviétique d’alors.
Certes, ce sont des pays ultrapériphériques qui n'ont quasiment aucun poids. Mais passent par eux les principaux couloirs migratoires africains vers l’Europe, qui eux mènent ensuite à l’Algérie, la Libye (les deux principaux alliés de la Russie sur le continent) et la Tunisie dont on peut craindre une déstabilisation tant sa démocratie est jeune et donc fragile. La Russie, avec ses alliés, contrôle près de 70% des couloirs de migration africains vers l’Europe. Rien qu’avec cela, et quand on connaît le peu de cas que fait la Russie de la vie de ses propres citoyens, nous devrions commencer à être particulièrement inquiets. C’est passé inaperçu dans les médias occidentaux, mais ce mois de septembre, pendant lequel s’est déroulé l’afflux record de migrants à Lampedusa, le vice-ministre de la défense russe Iounus-Bek Ievkourov (ex-dirigeant de la République russe à majorité musulmane d'Ingouchie, c’est lui qui était sur la vidéo assis avec Prigojine dans une cour quand ce dernier avait pris le QG militaire de Rostov-sur-le-Don lors de sa rébellion en juin) a fait plusieurs fois le tour des principaux dirigeants africains contrôlant les couloirs migratoires. Fin août/début septembre, il a rencontré les dirigeants de Libye, du Burkina-Faso et du Mali. Et mi-septembre, il y est revenu et notamment au Mali pour y rencontrer le dirigeant et son ministre de la défense, ainsi que celui du Niger, qui était là pour la signature de l'Alliance des États du Sahel (AES). L’AES est une alliance militaire entre les 3 États pro-russes burkinabés, maliens et nigériens du Sahel, qui exigent le départ de la France de la zone et entretiennent une propagande anti-française haineuse. À chaque fois, le vice-ministre russe était accompagné du général du GRU (service de renseignement militaire russe) Andrey Averyanov en charge de la planification et de l'organisation des opérations du renseignement, dont les actions de déstabilisation et sabotage. En même temps, le général Surovikine, ancien commandant des forces aérospatiales et ex-commandant chargé des opérations militaires en Ukraine (qui selon la presse occidentale était tombé en disgrâce pour sa proximité avec Prigojine) se trouvait en Algérie et peut-être aussi en Libye. Surovikine est aussi reconnu pour ses grands talents d’organisateur et planificateur. Certains diront que c’est pour assurer la relève de Prigojine, mais un remplacement du chef d’une société de quelques centaines de mercenaires en Afrique ne nécessite pas un tel déploiement de hauts dignitaires venant à une si grande fréquence.
Il y a peu de doutes sur le fait que l’opération qui a eu lieu à Lampedusa a été coordonnée, organisée et planifiée. Faire arriver plus de 150 bateaux en même temps avec quasiment uniquement des hommes (environ 8000 d’une dizaine de nationalités différentes), puis dans une deuxième (plus petite) vague des bateaux mixtes avec aussi des femmes et des enfants, c’est une opération quasi-militaire, qui ne peut être montée par de simples trafiquants. Alors selon de nombreux médias, il y avait du mauvais temps en Méditerranée et quand cela s’est éclairci, tout le monde est passé en même temps. Mais ce n’est pas la 1ère fois qu’il y a du mauvais temps en Méditerranée, pourtant c’est la 1ère fois qu’il y a un tel afflux. Normalement, quand tout d’un coup il y a énormément plus de demandes de passage, les trafiquants en profitent pour augmenter leurs prix, or là, selon de nombreux témoignages, le passage était exceptionnellement gratuit. Pour certains, cela s’expliquerait par le fait que le gouvernement tunisien veut faire pression sur l’Italie et l’UE pour obtenir plus de compensation. Si c’est vrai, cela voudrait dire que le gouvernement tunisien travaille main dans la main avec les trafiquants d’êtres humains et est donc un État criminel. Dans tous les cas, tout le monde est d’accord pour dire qu’actuellement la Tunisie est débordée par les migrants et que les autres « spots », surtout le Maroc (allié des États-Unis), sont moins actifs. Et qui sont les deux voisins de la Tunisie d’où sont obligés de passer tout migrant voulant se rendre dans ce pays ? L’Algérie et la Libye, les deux principaux alliés africains de la Russie.
On pourrait encore se rassurer en se disant que c’est le cours naturel des choses, avec l’augmentation de la population africaine, l’immigration augmente. Peut-être, mais cette population africaine n’a pas doublé en 9 mois, les migrants transitant par Lampedusa oui, ils sont passés de 60 000 à plus de 120 000, sur cette petite île de 6000 habitants. De plus, selon des témoignages filmés par des proches d’Éric Zemmour (que l’on ne peut soupçonner de « russophobie » ou de vouloir promouvoir la cause ukrainienne) présents à Lampedusa, des migrants burkinabés disent avoir décidé de migrer vers la France car la TV du régime militaire n’a pas arrêté de faire la promotion des aides sociales en France.
Comme je l’écris depuis plus d’un an, l’empire russe dans sa fuite en avant ne pourra pas se contenter de stagner en Ukraine, sur notre flanc est, c’est une question de survie, il doit démontrer à son peuple qu’il est fort et qu’il peut obtenir des succès. Pour cela, il doit ouvrir un nouveau front. Moscou nous mène une guerre hybride sur notre flanc sud, cela devient de plus en plus évident. Moscou est désormais en capacité de contrôler les couloirs de migration africains et de déclencher des vagues migratoires en Méditerranée. Les attaques sur la frontière polonaise par la Biélorussie, utilisant des migrants en 2021, nous démontrent que cela n'est pas un scénario de science-fiction. Il faut se réveiller enfin ! Le temps de l’insouciance est fini. Poutine va utiliser tous les moyens possibles pour nous déstabiliser et un chaos déclenché par des arrivées massives de migrants est ce qui est le plus facile à mettre en place, le plus indolore pour la Russie et en même temps le plus effectif. Surtout que politiquement les partis qui en profiteront le plus sont justement ceux qui sont les plus pro-russes, ceux que Moscou infiltre depuis 20 ans de la base au sommet.
Il faut agir vite, car sinon avec des États qui ne comprennent que le rapport de force, la situation ne peut qu’empirer. La prochaine étape sera pour la Russie d’agir sur les cours du gaz et du pétrole avec l’Algérie et la Libye. Une intervention militaire de la France pour revenir dans les pays du Sahel serait sûrement pire que tout. Si la France rétablissait le pouvoir des dirigeants élus, ces derniers perdraient toute légitimité aux yeux de leur peuple. Nos soldats feraient face à des émeutes organisées par les Russes et cela deviendrait pour nous un bourbier sans nom. Pour autant, il faut être inflexible, toute l'UE doit faire pression sur les pays africains qui laissent passer les migrants. Selon les statistiques, au moins 80% d’entre eux ne sont pas des réfugiés, ils ne sont pas en danger dans le pays qu’ils quittent. La plupart ont déjà fait des demandes d’entrées qui leur ont été refusées. La quasi-totalité des migrants illégaux qui mettront un pied sur le continent européen ne seront pas expulsés. Par la loi, nous définissons les conditions d’entrée en Europe, ces personnes les bafouent allègrement et nous ne faisons rien. C’est une violation flagrante et massive de l’Etat de droit. Nombre de nos élites vous diront qu’il est impossible de contrôler les flux migratoires. Il est certain que si l'on part perdant, l'on ne risque pas de gagner. Il faut prendre exemple sur les pays qui ont réussi à contrôler leurs flux migratoires.
D'abord, ils ont envoyé un message clair au monde entier : nous ne voulons pas de migrants illégaux et nous ferons tout pour ne pas en avoir. Le faisons-nous ? Non. Est-ce compliqué à faire ? Non. Deuxièmement, ils ont mis des règles d'admission des migrants au mérite (par exemple, n'octroyer des aides qu'aux migrants qui sont entrés légalement), notamment par le travail. Enfin, ils ont pris des mesures draconiennes qui démontraient leur volonté sans faille. Et cela marche, par exemple, il n'y a plus de noyades de migrants voulant entrer en Australie. Nous devons envoyer une flotte de navires civils sur place, qui ira au plus près des côtes des pays d'où partent les migrants, récupérer les migrants en mer pour éviter qu'ils se noient et ensuite, comme le veut le droit international, les ramener en toute sécurité sur la côte la plus proche, c'est-à-dire la Tunisie, voire la Libye, et non en Europe comme nous le faisons actuellement. C'est ce qu'a fait l'Australie avec succès avec les "Turnback Operations". Si nécessaire, il faudra arrêter tout flux d'argent avec les pays qui refuseront de coopérer et qui maltraiteront les migrants qu'ils auront laissé entrer sur leur territoire. Si une telle mesure était prise au niveau européen, aucun dirigeant africain, par peur pour ses propres biens en Europe et une révolution de ses compatriotes qui vivent des transferts européens d'argent, n'y résisterait.
Il faut que la France alerte l'UE et prenne dans les plus brefs délais le leadership de la défense du flanc sud, comme l'a fait la Pologne pour l'est, qui par son action et exemplarité a montré le chemin à suivre aux autres États membres. Enfin, la France peut déjà seule déclarer qu'elle refusera tout migrant illégal et qu'elle est prête à aider tout pays européen, telle l'Italie, à appliquer cette politique sur le terrain. Il faut aussi et urgemment se réconcilier avec le Maroc, qui est le grand rival et seul contrepoids de l'Algérie sur le continent. Se retirer du Niger et mettre en place une politique d'endiguement des pays pro-russes avec nos alliés africains, leur proposer un vrai plan Marshall et repositionner toutes nos forces afin d'appuyer ces derniers et combattre militairement l'organisation terroriste Wagner.
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