Dans les pays de l’Est de l’U.E., la France est devenue le repoussoir de ce qu'il ne faut pas faire en matière d’immigration. Aussi, en tant que Français, avec l’approche du référendum en Pologne sur l’admission de milliers d'immigrants illégaux d’Afrique et du Moyen-Orient, on m’interroge sur le niveau de violence provoqué par l’immigration illégale en France.
Les questions ne portent pas sur le lien entre immigration et insécurité. Pour la très grande majorité des citoyens dans cette partie de l’Europe, le politiquement correct est moins prégnant, et ce que le président Macron a rappelé, qu’à Paris « la moitié au moins des faits de délinquance viennent d’étrangers » et qui a fait scandale en France, est une évidence dans ces pays. Il faut comprendre que, par exemple en Pologne, on laisse sa veste au porte-manteau dans un restaurant sans inquiétude, une fille en mini-jupe peut se balader partout à n’importe quelle heure, il n’y a pas d’agressions pour un « mauvais regard », d’incendies de voitures, d’attaques de pompiers, de médecins, de postiers, d’émeutes, de saccages, et les « quartiers sensibles » n’existent quasiment pas, bien que les habitants y soient bien moins riches que chez nous. En fait, les questions portent plus sur le niveau réel d’insécurité, pourquoi les Français restent si passifs, tolèrent tout cela, et sur le cas de conscience que cela pose en tant que catholique de devoir braver les imprécations du pape François, appelant à accueillir les migrants.
Répondre à leurs questions est pour moi un crève-cœur, car j’ai vu comment la France s’est transformée en une génération avec l’immigration illégale. C’est une véritable torture de devoir faire la litanie des chiffres de l’insécurité en France qui sont tout simplement stratosphériques, et d’exposer les « faits divers » horribles liés à cette immigration incontrôlée. Pour être franc, depuis un certain temps, j’essaie de ne plus m’y intéresser tant cela provoque en moi l’indignation, la tristesse, la révolte, et un sentiment d’impuissance total. Surtout que contrairement aux Polonais et alors que dans les sondages, 70% des Français voudraient un arrêt de l’immigration, jamais nous n’avons été consultés par nos dirigeants qui laissent entrer l’équivalent de la ville de Nice chaque année en France. Aussi pour m’éviter un énervement inutile, j’invite mes interlocuteurs à lire mon analyse sur l’insécurité en France publiée en janvier 2023, ses chiffres hallucinants, et la longue liste (loin d’être exhaustive) des actes barbares attribués à des migrants, juste pour le mois de janvier 2023 (LINK). Hélas, sûrement à cause de ces questions, ce mois-ci, je n’ai pu empêcher mon esprit de se faire happer par des tweets relatifs à ce genre de faits divers. D’abord sur le viol d’une journaliste par 3 Afghans, puis celui d’une jeune femme de 29 ans dans une petite ville française, Cherbourg, tellement barbare qu’il a fallu ouvrir une cellule psychologique pour le personnel soignant de la victime. Et enfin, l’absence de réaction de la Première ministre française, qui n’a pas eu un mot pour cette jeune femme, mais au même moment a fait le tweet suivant : « une embarcation de migrants a chaviré au large de Calais. Mes pensées vont aux victimes », concluant qu’elle dépêchait sur place le secrétaire d’État à la mer.
Plus généralement, il faut avouer que les élites et les journalistes français adorent s’indigner de l’interdiction de l’avortement en Pologne, mais que leur silence sur les violences faites aux femmes « ordinaires » de France est assourdissant. Vous les entendrez soutenir avec vigueur « MeToo » qui concerne essentiellement les vedettes, mais sur la corrélation entre l'augmentation des violences sexuelles et l'accroissement de l'immigration illégale, rien, zéro, nada. Pire, ils font tout pour décrédibiliser les rares études en Europe démontrant toutes la surreprésentation documentée des immigrés dans les violences en général, et les violences sexuelles en particulier. Pourtant, il suffit de regarder les chiffres d'Eurostat, de l'Insee, pour voir que le nombre de violences sexuelles augmente dans les pays qui connaissent aussi une augmentation de l'immigration illégale et que les immigrés y sont surreprésentés. Il suffit de comparer les extrêmes, la France qui est la plus laxiste avec l'immigration illégale et la Pologne la moins. En 2019, en France, il y a eu 28 fois plus de viols qu'en Pologne, rapporté aux populations respectives des 2 pays cela fait 16 fois plus de viols pour la France. Et nous savons tous pourquoi, il ne s'agit pas ici de stigmatiser une population, ou d'avoir un jugement de valeur, mais de constater le choc entre notre civilisation occidentale et la civilisation islamique, où la femme est inférieure à l'homme et dont les relations avec ces derniers, en dehors du cercle familial, sont restreintes. Il est particulièrement irresponsable de laisser entrer illégalement, en toute impunité, et en masse des jeunes hommes, venant de coins paumés, aux mœurs moyenâgeuses islamiques, dans nos pays où il y a des publicités de femmes nues pour vendre du savon, les filles fument, boivent de l'alcool, dansent en minijupe de façon suggestive devant tout le monde et en toute liberté. Il ne peut y avoir que des drames, et ce sont les femmes les 1ères victimes. J'entends déjà les négationnistes de toutes les évidences me répondre que je confonds concomitance et causalité. Ils n'ont peut-être pas tort, tant les responsables de cette situation sont nos sociétés européennes, tellement gavées de bienfaits, qu'elles ne trouvent plus d'intérêt à continuer à se développer, se protéger, et sont dans un tel vide spirituel et intellectuel, que la nature, ayant horreur du vide, ne peut s'empêcher de combler. Je pense que c'est justement ce constat qu'a fait le pape François.
Dans les discours de François, les appels à l'accueil des migrants sont omniprésents. Il est vrai que le sujet de l'accueil de l'étranger est récurrent dans la Bible, mais il est dur de tirer un enseignement universel de l'Ancien Testament tant les situations et les réponses y sont multiples. Dans le Nouveau Testament, la Sainte Famille se réfugie en Égypte pour échapper à Hérode. La grande différence entre cette fuite en Égypte et les migrants d'aujourd'hui, outre que la Sainte Famille est rentrée chez elle, c'est qu'il existait une grave menace pour la vie de l'Enfant Jésus. Ce n'est pas le cas de la très grande majorité des étrangers qui viennent en Europe. Les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, les Maliens, les Turcs, etc., sauf cas très exceptionnels, ne sont pas en danger dans leurs pays. Les Syriens ou les Afghans ne sont pas en danger dans leurs premiers pays d'accueil : la Turquie, le Liban, l'Iran, etc. Ils sont même dans des pays qui sont plus proches culturellement d'eux, c’est dans ces pays que nous devrions leur apporter assistance.
À mon sens, le pape François, sur la question de l'immigration, exprime une opinion politique, non doctrinale, et donc, dans ce cadre, peut se tromper. François n'est pas européen, mais sud-américain. Quand on regarde son pontificat, il a été bienveillant avec tous les dirigeants, même les plus horribles, sauf un : Donald Trump qui refusait les migrants sud-américains. L'influence de l'Église dans le monde ne pourra que s'accroître avec la part de plus en plus importante de Latino-Américains catholiques dans la population de la 1ère puissance mondiale. Par contre, l'Europe, surtout quand on la compare aux Amériques, à l'Afrique et à l'Asie, est devenue un continent athée. Il sera bien plus simple de faire des États-Unis une puissance catholique que de rechristianiser l'Europe. En plus, faire venir des migrants d'Afrique, un continent où l'athéisme est considéré par la quasi-totalité de la population comme une aberration, permet d'arroser un minimum notre continent qui est devenu si aride. Vous me direz que j'ai une vision bien trop cynique du pape François, je répondrais par cette charmante blague polonaise : François rend visite à Benoît XVI. Il voit la bibliothèque de son prédécesseur et s'exclame : "Benoît, tu as lu tous ces livres ?!? Le Pape émérite lui répond alors : "Non, cher François, je les ai écrits".
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